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dimanche 9 mars 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 9 MARS 2025 SAINTE FRANÇOISE ROMAINE - PANTXIKA

 


PROVERBE DU 9 MARS 2025 (SAINTE FRANÇOISE ROMAINE) (FRANCINE) (PANTXIKA).


FRANÇOISE ROMAINE : Cette noble romaine naît en 1384. 





religion catholique saint sainte françoise romaine
9 MARS SAINTE FRANCOISE ROMAINE


A 13 ans, sur l'ordre de son père, Françoise doit épouser Lorenzo Ponziani, noble romain.

Une fois mariée, Françoise mène une vie de piété et de pénitence, se confessant toutes les semaines.

Françoise a trois enfants, dont le second Jean-Evangelista est frappé par la peste en 1414.




religion catholique saint sainte françoise romaine
9 MARS SAINTE FRANCOISE ROMAINE

Pendant cette épidémie, Françoise fait oeuvre de grande charité.

Françoise Romaine fonde le 15 août 1425 une communauté d'oblates (laïques intégrées à un ordre religieux charitable), l'association des Oblates de Marie et la rejoint après la mort de son mari, en 1436.

Françoise Romaine meurt le 9 mars 1440.


La Gazette de France rapporta à son propos, le 8 mars 1897 :

"Mardi 9 mars Sainte Françoise

"Qui rencontrera la Femme forte ?...Elle est plus précieuse que la perle. Le cœur de son mari s’assure en elle ; tous les jours de sa vie elle lui fait du bien et jamais du mal. Elle cherche du lin et de la laine, et elle fait ce qu’elle veut de ses mains. Elle est comme les navires du marchand, elle amène son pain de loin... 

A peine fait-il jour lorsqu’elle se lève, et sa lampe brûle dans la nuit. . Elle tend la main à l’affligé, elle présente au pauvre ses mains pleines. Son époux est considéré parmi les principaux du pays. Grâce à ses soins prévoyants elle peut sourire avec confiance au jour à venir. 

Elle ouvre la bouche avec sagesse ; des instructions aimables sont sur sa langue. Elle surveille ce qui se fait dans sa maison, et elle ne mange point le pain de la paresse. Ses enfants se lèvent et la disent bienheureuse ; son mari la loue... La grâce est trompeuse, la beauté passe ; mais la femme forte en Dieu sera glorifiée."


Ce sont les paroles de Salomon. Cet admirable portrait qu’a tracé le Sage de la "femme forte" est bien connu ; mais on ne saurait trop le reproduire, — à titre d’encouragement. 

Tous ses traits se retrouvent en sainte Françoise. Jeune patricienne romaine, elle épousa, pour plaire à ses parents et malgré son désir d’entrer dans un monastère, un Romain noble et riche comme elle, Laurent Ponziani. 

Elle fut le modèle des épouses et des mères de famille. Elle donnait à ses enfants une éducation si parfaite que plusieurs, qui lui furent enlevés tout jeunes, moururent avec des signes évidents de prédestination. — "Je vois, disait l’un d’eux, saint Antoine et saint Omphre, qui viennent me chercher pour me conduire au ciel. Saint Omphre surprendra peut-être le lecteur français ; mais il était fort vénéré dans l’Italie du quinzième siècle. Elle considérait ses domestiques, comme ses frères et sœurs en Jésus-Christ et sans aller jusqu’à la faiblesse, les traitait avec une touchante bonté. 

Sa piété n’était ni morose ni orgueilleuse, comme celle de quelques dévotes mal éclairées, qui regardent avec une sorte de dédain tous ceux qui leur paraissent moins méritants qu’elles mêmes, — et en particulier leur mari. Tendrement et joyeusement soumise au sien, Françoise quittait à l'instant, pour lui complaire, les occupations qui l’intéressaient le plus, notamment ses exercices de piété. Un miracle prouva combien cette soumission était agréable à Dieu un jour que, sur l’appel de son mari, elle avait interrompu deux fois un verset de l’Office de Notre Dame, elle trouva, en revenant à son prie-Dieu, cette fin de verset écrite en lettres d’or. Pareil miracle est cité dans la vie de plusieurs autres saints, toujours pour récompenser l’obéissance. 

De graves événements bouleversèrent cet heureux foyer. Rome fut prise par le Roi de Naples, Ladislas. La maison de Françoise fut pillée, ses biens confisqués, son mari exilé. Mais le calme revint. Laurent Ponziani fut rappelé et ses biens lui furent rendus. Son admirable épouse ne se borna pas aux vertus intérieures. Un grand esprit de luxe et de plaisir régnait à Rome. Modestement vêtue, quêtant pour les pauvres, avec sa belle-sœur Vannosa, lorsqu’elle avait vidé sa propre bourse dans leurs mains, Françoise donnait aux dames Romaines l’exemple de la simplicité et de la charité. Elle en retira plusieurs des plaisirs dangereux et du désordre ; et ce fut pour leur donner les moyens de persévérer qu’elle fonda, sous le nom d’Oblates, une congrégation de filles et de veuves qui pratiquaient la règle de Saint-Benoît.

Douze ans plus tard, veuve elle-même, ayant perdu la plupart de ses enfants et distribué son bien aux autres, la fondatrice des Oblates vint frapper humblement, les pieds nus, en suppliante, à la porte du monastère. Elue supérieure peu après, elle ne montra que plus d’humilité. On vit souvent cette patricienne qui portait un des grands noms de Rome passer dans les rues de la ville, un faisceau de menu bois sur la tête, conduisant un âne chargé de provisions destinées aux pauvres. 

On assure que la sainte femme, fut en butte aux obsessions les plus violentes de la part du démon. Mais elle avait pour la défendre deux anges gardiens : car, raconte-t-on, un de ses enfants, mort à neuf ans, lui apparut, tout lumineux, et lui légua son ange, dont le petit élu n’avait plus besoin. C’est au moins une touchante légende. 

Nous n’avons pas parlé d’un côté considérable de la vie de sainte Françoise : la vision de l’autre monde. Elle eut notamment de saisissantes visions de l’enfer, qui effacent en couleur et en horreur tragique les tableaux du Dante. Elle mourut vers 1440. On célèbre sa fête le 9 mars."





religion catholique saint sainte françoise romaine
9 MARS SAINTE FRANCOISE ROMAINE


PANTXIKA : Erromako "Francesca" alarguna (1384-1440). "Francisca", "Françoise".  

Frantziska : Francisca (es), Françoise (fr), Francine (fr), Frances (en).

Asisko Frantziskori zor zaio honen hedadura. Berez Frantzes izenaren txikigarria zen italieraz. Honen arrazoia santuaren amaren frantses hizkuntzaren alderako zaletasunean bilatu beharra da. Pantxika, Patxika, Pantxike eta Pantxa izan dira izen honen aldaerak Euskal Herrian. Santuaren eguna martxoaren 9an da. Baliokideak : Francisca (es) eta Françoise (fr).





Un décès du 9 mars : Louise-Jeanne-Françoise Contat, dite Contat aînée.



france comédienne comédie-française suzanne comte artois
PORTRAIT DE LOUISE CONTAT
Par attribué à Jean-Baptiste Greuze — Collection particulière, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4789228



Née le 17 juin 1760 à Paris - Morte le 9 mars 1813 à Paris.

Louise est une actrice française qui a créé le rôle de "Suzanne" dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais.

Elle débute, à 16 ans, en février 1776, à la Comédie-Française, dans le rôle d'Atalide dans Bajazet.

Elle est au début protégée par Madeleine-Angélique-Michelle Drouin dite Mme Préville.

Après Bajazet, elle se fait donner des cours de déclamation et redouble d'efforts.

Louise est reçue sociétaire en 1777.

Elle est courtisée par le fils du chancelier Maupeou.

A la fin des années 1780, elle a déjà son petit hôtel, qu'elle partage avec sa soeur cadette Emilie, actrice comme elle, élève deux enfants naturels de Maupeou et mène grand train.

Toujours à court d'argent, la "Vénus aux belles fesses" (elle est nommée dans les nouvelles à la main), se fait remarquer du comte d'Artois qui délaisse la duchesse de Guiche pour lui consacrer quelques semaines.

Au mois de décembre 1780, on déclare la naissance d'un enfant, Charles-Louis Philippe, qui est doté d'une pension de 8 000 livres au capital de 100 000 livres.

L'intérêt que lui manifeste dès lors le frère du roi est surtout bénéfique pour la carrière de l'actrice à qui on offre enfin les rôles qu'elle convoite.

Tout en se laissant guider par Mme Préville, comédienne expérimentée, Louise joue de sa physionomie piquant et fait surtout valoir son naturel fait de malice et de gaieté.

Le premier rôle dans lequel elle se fait remarquer est celui de Cécile, dans le Père de famille.

Elle se fait particulièrement apprécier dans le rôle des ingénues, que lui procure la retraite de Mlle Doligny.

La consécration vient avec la création du rôle de "Suzanne" dans Le Mariage de Figaro.

La renommée de Louise s'accroit rapidement, et c'est, parmi les auteurs, à qui lui offrira des rôles.

Pendant 24 ans, sa carrière n'est qu'une série de triomphes publics.

A fur et à mesure des années, elle remplit successivement les 3 emplois consacrés des femmes de théâtre, les amoureuses, les grandes coquettes et les jeunes mères.

Ses succès la rendent vaniteuse et parfois désagréable.

A partir de janvier 1785, en qualité de comédienne ordinaire du Roi, Louise obtient une pension sur le trésor royal.

Marie-Antoinette veut la voir jouer dans le rôle principal de La Gouvernante et Louise doit apprendre près de 500 vers.

Elle prend résolument position contre la Révolution et contre les réformes, à commencer par celles initiées par Talma au Théâtre français.

Maîtresse d'Amalric de Narbonne, elle évolue dans les salons monarchistes et intrigue contre ses camarades Talma, Mme Bellecourt, Mme Vestris et d'autres.

Quoique protégée par Fabre d'Eglantine, elle est une des premières victimes de la loi de suspects, en septembre 1793.

Louise est envoyée à la prison Sainte-Pélagie, en compagnie d'autres comédiennes mais au moment d'être jugée, le dossier d'instruction a disparu et elle échappe comme par miracle à la guillotine.

Lors de la reconstitution de la Comédie-Française en 1799, elle prend rang dans la nouvelle troupe et retrouve ses succès d'autrefois.

Elle épouse, en janvier 1809, le chevalier Paul-Marie-Claude de Forges de Parny, un neveu du poète élégiaque Evariste de Parny.

Elle joue sa dernière représentation de retraite, le 6 mars 1809, à 48 ans.

Son salon, à Ivry et à Paris, prend de l'importance à partir du Directoire et devient bientôt le centre de la meilleure compagnie selon ceux qui le fréquentent.

Atteinte d'un cancer, Louise ignore d'abord la nature de son mal que Corvisart, le médecin de Napoléon, lui dissimule, mais, par hasard, elle apprend qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre.

Elle meurt le 9 mars 1813, à 52 ans.




france comédienne comédie-française suzanne comte artois
PORTRAIT DE LOUISE CONTAT



Voici le proverbe du dimanche 9 mars 2025 :


MARTXOA EURITE, URTEA OGITE.

Mars pluvieux, année de blé.



mois calendrier mars poilus giboulées 1914-1918
POILUS MOIS DE MARS 
LES GIBOULEES


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LA CHANSON POPULAIRE BASQUE PAR RODNEY ALEXANDER GALLOP EN 1928 (première partie)

LA CHANSON POPULAIRE BASQUE PAR RODNEY ALEXANDER GALLOP EN 1928.


Rodney Alexander Gallop (1901-1948) était un ethnographe et diplomate anglais, connu pour ses livres sur le folklore, en particulier le folklore Basque.




pays basque littérature chansons folklore gallop
LIVRE 25 CHANSONS POPULAIRES D'ESKUAL-HERRIA
RECUEILLIES ET HARMONISEES PAR RODNEY A. GALLOP


Suite aux travaux de collecte et de recherche du folkloriste anglais Rodney Gallop au Pays 

Basque, le Musée Basque de Bayonne publia en 1928 un recueil de 25 chants basques harmonisés 

pour piano. Il continua ses recherches sur les coutumes et les traditions basques et, en 1930, il 

publia un livre intitulé A book of the basques, qui contient 2 chapitres sur le "folk-song". Un an 

plus tard, il publia un recueil de 6 chants basques harmonisés pour voix et piano.



Voici ce que rapporta Rodney A. Gallop dans le Bulletin du Musée Basque N° 8, en 1928 :



"La chanson populaire Basque.


I. — Introduction



Aucun aperçu de l'Art Basque ne serait complet sans comprendre une étude de la musique populaire du peuple euskarien. Il a été dit que la musique est la langue naturelle des hommes. Comme dans l'évolution de la littérature, la poésie a toujours précédé la prose, il est à supposer que la musique a précédé la poésie et que de ces mesures lentes et cadencées qu'a chantées la mère primitive, penchée sur l'enfant qu'elle berce, est née toute la musique ainsi que toute la littérature humaine.



Quoiqu'il en soit c'est bien dans la musique plutôt que dans aucun autre art que se révèle le caractère d'un peuple. Il y entre une partie de son âme secrète, de cette chose qui demeure souvent cachée dans l'individu et dans les manifestations de la vie quotidienne, mais qui, sentie plus que saisie constitue le fond du génie d'un peuple.



C'est la musique populaire qui reflète le mieux le caractère national d'une race parce qu'elle représente plus qu'aucune autre manifestation collective la coopération anonyme de tous les éléments, voire même de tous les individus qui la constituent. Tout le monde ne danse pas, ne brode pas, ne taille pas la pierre et le bois. Les contes et les dictons populaires si savoureux ne jaillissent pas sur la bouche de chacun. Mais tout le monde chante, et chanter les vieilles chansons populaires c'est contribuer en quelque sorte à leur évolution.



Jadis nos prédécesseurs croyaient à une sorte de génération spontanée de la chanson populaire. De nos jours on a du renoncer à cette opinion. Il a été établi que toute mélodie populaire a du être inventée par un individu, pour humble que celui-ci ait pu être. Son nom se perdra, tandis que la mélodie qu'il a créée, devenue anonyme, volera de bouche en bouche. Elle fera désormais partie de l'héritage musical de tout un pays. Néanmoins il ne faut pas croire qu'elle conservera toujours sa forme primitive. On peut même douter que l'artiste lui-même qui l'a inventée, simple paysan selon toute probabilité, la chante toujours de la même façon. En tout cas le peuple, en l'assimilant, la déformera, soit par goût soit par mégarde, en y apportant mille menues modifications. Chacun y mettra un peu du sien, ainsi la chanson, œuvre originellement d'un seul individu, deviendra par transformations et évolutions continuelles œuvre de la collectivité, en un mot de la race, dont elle traduira fidèlement le génie.



Ces remarques d'ordre général dont la vérité a été établie par toute une génération de folkloristes sont particulièrement exactes en ce qui concerne le Pays Basque. Là, plus qu'ailleurs tout le monde chante. A un plus haut degré la transmission orale a marqué de son empreinte la chanson populaire.



Il y a déjà longtemps que Don Resureccion de Azkue écrivait : "Entre... mon cher ami et collègue habile Fr José Antonio et celui qui a l'honneur de s'adresser à vous, nous avons présenté au concours plus de 2 400 chansons populaires..." Mais cela n'a pas empêché que moi-même, bien qu'étranger ne faisant que de courts séjours dans le Pays Basque, j'ai entendu de nombreux airs et variantes inédits jusqu'à présent.



Certains folkloristes bascophiles se sont proposés de chercher à rétablir la version "normale" ou originelle des airs basques. A mon avis, cependant, il serait impossible d'identifier et arbitraire de choisir parmi la multiplicité des variantes celle que l'on proposerait comme normale. Les variantes foisonnent, l'une plus belle que l'autre.



J'aurais voulu pouvoir citer ici toutes les variantes que je connais de ce joyau qu'est le "Chorinoak Kaiolan" (v. Ex. 1 5) ou bien de l'"Aldapeko Sagarraren". Bien que la plupart d'entre elles diffèrent sensiblement les unes des autres, ou bien peut-être même à cause de cela, il me serait impossible de préférer l'une à l'autre. D'ailleurs ce sont souvent les apports de la collectivité, les déformations elles-mêmes qui exhalent le plus de saveur basque.




La chanson basque a souvent été l'objet d'appréciations fausses et incomplètes. Un écrivain anglais du dernier siècle a parlé des "airs sauvages et guerriers au son desquels les Cantabres tombaient sur les Romains il y a deux mille ans, et qui sont toujours conservés au fond de ces vallées inaccessibles". D'autres ont parlé de la gaieté de la musique basque, en pensant surtout aux airs importés de fandango ; ou, induits en erreur par des fades "zortzikos" composés par quelque chef d'Orphéon Basque-Espagnol, ont applaudi son rythme accentué. Or la musique des danses basques, si elle a une certaine valeur, ne reflète pas l'âme basque, et doit son origine, si je ne me trompe, à des influences étrangères. La vraie musique basque, et par cela j'entends la chanson basque, n'est ni sauvage, ni gaie, ni désespérée. Elle a quelque chose de bien plus simple, de bien plus près du cœur de chacun de nous. Comme le fait si justement remarquer le R. P. Donostia, elle témoigne de la tranquillité de ce peuple presque sans histoire, du détachement d'une race qui a pleine conscience d'être la plus ancienne de l'Europe et qui nous regarde, nous autres nouveaux venus, soit avec une mine impassible soit avec un léger sourire de malice ou de dédain. Ainsi que la musique de tout peuple montagnard la chanson basque est lente, placide et contemplative. Une bonne partie des chants basques sont dans la gamme mineure, et ceux qui se trouvent être dans le majeur sont imprégnés de l'atmosphère de mélancolie et de nostalgie qui caractérise le mineur. Dans l'Eskual-Herri on entend rarement de ces refrains d'auberge, de ces chansons à boire tapageuses si fréquentes chez certains peuples. Au contraire les chansons basques sont rarement chantées en chœur. Les chansons à refrain n'y existent pas. A peine rencontre-t-on quelques exceptions dans lesquelles la première partie de l'air est chantée en solo tandis que la seconde est chantée en unisson par toute l'assistance. C'est de cette façon que j'ai entendu chanter à Gabardou près Ossès le "Goizian Goiz Jeikirik" qui figure sous le N° 22 dans mon recueil de "Vingt-cinq Chansons Populaires d'Eskual-Herria" publié par le Musée Basque en mai 1928 :



Ex. 1. — Goizian Goiz Jeikirik


A peine les jeunes gens d'aujourd'hui ont-ils commencé, sous des influences bien autres que basques, à chanter certains airs récents avec des harmonies simples de "tierces" et de "sixtes".


Dans la chanson basque il y a très peu de souci de couleur ou de peinture musicale. Il est fort peu probable que les mélodies basques nous soient parvenues accompagnées des "koplak" (vers) pour lesquels elles furent composées. Trop fréquemment nous nous trouvons en présence de "Aire zahar batean Kantori berria". Il en résulte que de belles mélodies, tristes ou passionnées, sont souvent associées à des textes insignifiants. C'est à peine si je connais quelques rares chansons où, soit à dessein soit par hasard, l'air rend à souhait le sens de la poésie. Je citerai comme exemple cette chanson bachique que j'ai entendue à Itxassou ;



CHANSON GOIZEAN GOIZ JEIKIRIK




Ex. 2. — Cho Cho Mariano


"Cho, Cho ma petite Marie

Ce soir je suis revenu saoûl...

En entrant dans la maison

La femme en colère

L'Anglais sur la langue

Le Latin dans la tête,

Elle m'a parlé en Basque

"Vaurien, fripon, salaud,

Où as-tu été ce soir ?"





La musique traduit avec un naturalisme inimitable les pas chancelants de l'ivrogne ainsi que les injures dont l'accable sa femme."



A suivre...



(Source : Xoriñoak kaiolan - Bernardo Latini)


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samedi 8 mars 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 8 MARS 2025 SAINT JEAN DE DIEU - ANDREA

 


PROVERBE DU 8 MARS 2025 (SAINT JEAN DE DIEU) (ANDREA).


JEAN DE DIEU : Né le 8 mars 1495 à Montemor-o-Novo, au Portugal, le petit Cidade est un enfant enlevé à ses parents et abandonné en Espagne où il est élevé par un berger.



religion catholique saint sainte jean dieu
8 MARS SAINT JEAN DE DIEU


Cidade devient lui-même berger puis soldat en 1523, à l'âge de 28 ans.

A 40 ans, en 1535,  Cidade devient tailleur de pierre pour la fortification de Ceuta, au Maroc Espagnol.

Cidade déménage ensuite à Grenade, où le 20 janvier 1537, il se rend à un sermon de Jean d'Avila au cours duquel il a une conversion spectaculaire.

Il a un accès de folie, détruisant les livres qu'il vend et se promenant nu dans la ville.

Cela lui vaut d'être interné dans un hôpital psychiatrique.

A sa sortie, sous le nom de Jean de Dieu, il se dévoue aux malades avec une immense compassion et fonde à Grenade l'Ordre des Frères hospitaliers, ou Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu.

L'Ordre des Frères hospitaliers a été reconnu comme congrégation religieuse par le pape saint Pie V en 1572.

Jean de Dieu est béatifié le 1/09/1630 par le pape Urbain VIII et canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII.

Le Pape Léon XIII  a déclaré en 1886 saint Jean de Dieu patron des malades, des hôpitaux et des ordres hospitaliers et le Pape Pie XI l'a proclamé patron des infirmiers, infirmières ainsi que des imprimeurs, relieurs et libraires en 1930.



religion catholique saint sainte jean dieu
8 MARS SAINT JEAN DE DIEU

ANDREA : Akitaniako  harri zaharretan aurkitzen den izena, gaur ospatzen den nazioarteko "emaztearen eguna"-rentzat egokia. 1857eko egun honetan, Estatu Batuetako lantegi batean emazteak jazarri zirela oroitzeareakin gogoratzen zaigu ere Hasparnen 1784ean, zenbait mila emazte bildu zirela zerga lege berri baten aurka beren kexua adierazteko.

(...) Andrea - Andere(a)-ren aldaera da. Erdi Aroan izen bergaina ez ezik emakume izenak sortzeko erabiltzen zen aurrizki edo aposizio modukoa ere bazen. 1085. urtean Taxoaren (N) ageri da (Andere Dirida) ; Codex Calixtinus (...)

(...) liburuan ere azaltzen da. XII. mendean (Andre Maria), "Ama Birjina" adieraz (ikus Andere). Inoiz, Andreo-ren femeninoa datekeela irudi du - - (...)




Un décès du 8 mars : Jean-Jacques-Régis de Cambacérès.



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PORTRAIT DE JEAN-JACQUES-REGIS DE CAMBACERES
PAR FRANCIS DELPECH VERS 1830



Né le 18 octobre 1753 à Montpellier (Hérault) - Mort le 8 mars 1824 à Paris.

C'est un jurisconsulte et homme d'Etat français.

Cambacérès est issu d'une famille de magistrats appartenant à la vieille noblesse de robe de Montpellier.

Il connaît une enfance relativement pauvre.

Diplômé en droit, il commence une carrière d'avocat et de conseiller à la chambre des comptes de Languedoc et fait son entrée en politique dès les premiers jours de la révolution française.

Président du tribunal criminel de l'Hérault en 1791, il est élu député à la Convention nationale l'année suivante.

Dès lors, Cambacérès occupe des postes de pouvoir pendant la majeure partie de sa vie.

Membre du Comité de salut public entre 1794 et 1795, président du Conseil des Cinq-Cents en 1796, puis ministre de la Justice en 1799, il est Deuxième consul après le coup d'Etat du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte et assiste au sacre de celui-ci en 1804.

Nommé archichancelier de l'Empire, il est pendant près de 10 ans le deuxième personnage de l'Etat : l'Empereur lui délègue la présidence des conseils et des séances du Sénat pendant son absence.

Spécialiste des questions juridiques, il participe activement à la nouvelle organisation judiciaire du pays.

Promoteur du tribunal révolutionnaire, Cambacérès rédige, entre 1793 et 1796, 3 projets qui aboutissent à la création du Code civil en 1804.

Elu à l'Académie française et membre de l'Institut, il est également un personnage éminent de la franc-maçonnerie française et participe à son renouveau après la proclamation de l'Empire.

Chef suprême du rite français, il est grand maître adjoint du Grand Orient de France après le retrait du prince Louis Bonaparte en 1805 et il le reste jusqu'à la fin de l'Empire.

Il est aussi grand commandeur du Suprême Conseil du rite écossais et cumule plusieurs autres fonctions maçonniques.

Avide d'argent et de pouvoir, Cambacérès se constitue une immense fortune grâce à son esprit d'entreprise et aux faveurs de l'Empereur.

L'hôtel Molé, qu'il acquiert en 1808, devient l'un des plus beaux palais de Paris et les réceptions qu'il organise sont reconnues pour leur faste et la qualité des mets qui y sont servis.

Gastronome averti, amoureux du luxe et de la décoration, il se voit confier un rôle de représentation de la part de Napoléon 1er dans le but d'affirmer la puissance de l'Empire et de l'ancrer dans les traditions séculaires de la France.

Il quitte le pouvoir en juin 1815, après la chute de l'Empereur et s'exile un temps à Bruxelles.

De retour à Paris à la fin de l'année 1818, Cambacérès y passe les dernières années de sa vie, à l'écart du pouvoir.

Son homosexualité supposée lui vaut de subir une campagne de caricatures calomnieuses à la Restauration tandis qu'il est souvent qualifié de "girouette" pour son extrême prudence pendant la Révolution française et sa capacité à se maintenir au pouvoir à travers les régimes. 

Le 1er mars 1824, il est atteint d'une crise d'apoplexie après déjeuner.

Pris en charge par plusieurs chirurgiens, son état s'aggrave et il meurt le 8 mars 1824, à 70 ans.



homme france hérault consul napoléon politique
PORTRAIT DE CAMBACERES
PAR HENRI-FREDERIC SCHOPIN



Voici le proverbe du samedi 8 mars 2025 :


BAZKO GOIZ BALITZ, MARTXOZ EZBALITZ.

Si Pâques pouvait être prématuré, mais pas en mars.




culture religion pâques oeuf poussins
JOYEUSES PÂQUES





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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MAYI ELISSAGUE UNE ROMANCIÈRE BASQUE

MAYI ELISSAGUE UNE ROMANCIÈRE BASQUE.


Mayi Elissague née Marie-Eugénie-Françoise Elissague à Sare, en Labourd, le 1er décembre 1899 et morte le 19 août 1941 à Bayonne, en Labourd, est une écrivaine Basque.


femme écrivaine basque droite action française
ECRIVAINE MAYI ELISSAGUE



Tous les 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des femmes (le 8 mars est devenu la 

journée internationale des femmes suite à une décision du congrès des femmes socialistes, à 

Copenhague en 1910), je vous propose de découvrir ou de redécouvrir le portrait de femmes 

remarquables du Pays Basque, comme les femmes Républicaines emprisonnées à la prison de 

Saturraran (entre 1937 et 1946), Catalina de ErausoMadeleine de JaureguiberryMarga 

d'AndurainMargot Duhalde, les soeurs FeilletMaria Luixa Erdozio, les revendications 

féminines du Labourd en 1789Irène Némirovsky et Mlle de Montansier.



Je vous propose aujourd'hui le portrait de Mayi Elissague (Elizaga), romancière Basque.



La famille de Mayi est aisée et a ses racines à Sare, avec un grand-père maire de Sare entre 1884 

et 1887, après s'être enrichi au Mexique.



Elle naît à Sare, le 1er décembre 1899, et baptisée, dans l'église de Sare, le 1er janvier 1900.



Avec sa soeur Catto, elle est élevée, non pas dans une pension dirigée par des religieuses, mais par 

un instructeur à la maison.




Elle passe sa petite enfance et sa jeunesse dans 3 villes et village : Sare, Saint-Jean-de-Luz, où sa 

famille a une maison d'été ; et surtout en été, à Souraïde, dans la grande ferme de son grand-père, 

entourée de prairies et de 200 hectares de forêts.



Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Mayi a 14 ans et elle commence à écrire un journal 

intime, avec la tristesse de voir que la grande guerre a conduit les Basques à se battre pour la 

France, en particulier en raison du patriotisme français diffusé par le quotidien L'Action 

française, quotidien  reçu dans les foyers du Pays Basque.



Après la guerre, le travail de l'instituteur au foyer étant suspendu, Mayi décide d'apprendre 

par elle-même, avec l'approbation de ses parents.

Elle se plonge alors totalement dans la lecture de Charles Maurras (idéologue de l'Action 

française), Léon Daudet, Jules Lemaître, Maurice Barrès, Anatole France et Pierre Loti.



Une fois la guerre terminée, ce sont les années folles et la famille Elissague commence à faire de 

longs séjours à Paris, louant même un grand palais. Mayi y découvre l'atmosphère d'euphorie 

sociale et l'intensité de ses contributions sociales, artistiques ou culturelle. 

Cependant, pour développer son travail d'écrivain, elle préfère la chambre de la maison de Saint-

Jean-de-Luz, soit dans un grand salon de la ferme familiale à Souraïde.



Entre janvier 1919 et avril 1921, elle écrit 3 ou 4 romans, une série de nouvelles et presque toutes 

les histoires qui feront partie de la collection des Silhouettes basques (publiés en 1925 par la 

maison d'édition Baudinière à Paris), c'est-à-dire l'essence de toutes ses oeuvres. Certains d'entre 

eux, probablement subventionnés par son père, ont été publiés dans des revues telles que Gure 

Herria, Le Courrier de Bayonne ou Action française




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LIVRE SILHOUETTES BASQUES
DE MAYI ELISSAGUE 1925



Elle publie ensuite son premier roman, Coeur et Patrie, dans le journal Le Courrier de Bayonne

une histoire naïve dans les échos de la guerre et de la victoire de la France, mais, en même temps, 

une expression de la relation étroite de l'écrivain avec la nature.



Attirés par la popularité de Biarritz dans les années 1920, de nombreux cinéastes commencent à 

connaître le Pays Basque. Entre autres, le cinéaste Jean Epstein filme quelques séquences de 

L'Homme à L'Hispano au château d'Urtubie à Urrugne.



En 1921, Mayi publie dans la revue Gure Herria, une nouvelle, "Quand le passé commande", et 

avec son accord, à partir de cette nouvelle, le réalisateur Maurice Chaillot réalise le film muet

Véronica à l'été 1923, dans son intégralité. Le projet de film s'est déroulé facilement, entre autres 

parce que Joachim Elissague, son père, a apporté une partie du financement. Mayi souhaitait que 

le film soit entièrement tourné au Pays Basque. De plus, si l'on fait abstraction du fait que les 

acteurs parisiens devaient jouer 2 ou 3 rôles principaux, elle a réussi à faire en sorte que tous les 

acteurs secondaires soient Basques, avec le rôle du vieux grand-père joué par un paysan de 

Souraïde et un rôle joué par le jeune peintre Ramiro Arrue.



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FILM VERONICA 1923
CINE-MIROIR 1ER JANVIER 1923



Le film est présenté en avant-première quelques mois plus tard à Paris et est projeté à l'été 1924 à 

Bayonne et à Saint-Jean-de-Luz. Il semble que la seule copie connue du film ait été emportée avec 

lui par le prêtre labourdin Edmond Blazy, lors d'un voyage en Amérique du Sud afin de récolter 

de l'argent pour financer le Petit Séminaire d'Ustaritz.




Elle participe également à la vie de la revue Gure Herria. A l'exception de ses fictions, elle y publie 

un long texte, intitulé "La femme au Pays basque". Ecrit pour accompagner la diffusion du film 

Véronica, en Amérique du Sud, il dépeint la vie de l'Etxeko andere (la maîtresse de maison), 

dévoilant une vision très traditionaliste du rôle de la femme dans la société.




Après Silhouettes basques, publié en 1925, Mayi publie, en 1926, Simple histoire basque (Les 

Irigoïty), avec une préface de l'abbé Laurent Apesteguy. Ce livre n'a pas été apprécié par les 

critiques littéraires de Paris mais, au contraire, il a été considéré comme le livre le plus élaboré et 

le plus ambitieux de Mayi. Enfin, en 1928, elle publie Escualdunac, aux éditions H. Plataret de 

Saint-Jean-de-Luz. Ce livre est basé sur des histoires publiées dans la revue Gure Herria.

Elle va publier en Basque trois récits ou histoires. Tout d'abord, en février 1926, dans la revue 

Gure Herria, "Zorra Ordaindua" (Dette payée). Les deux autres histoires, "Artzaina" (Le Berger) 

et "Saldu eta...", sont publiées dans le quotidien Le Courrier de Bayonne, en août et septembre 

1938.





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LIVRE ESCUALDUNAC 1928
DE MAYI ELISSAGUE



Depuis la publication de son premier livre, Mayi n'a cessé de se faire une place dans les 

institutions culturelles du Labourd. Elle est, entre autres, la seule femme à avoir eu l'occasion de 

s'asseoir à la table d'honneur des repas lors des réunions annuelles d'Eskualzaleen Biltzarra.




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ESKUALZALEEN BILTZARRA
TARDETS 1935



Mayi est également mécène de la Fédération française de pelote basque avec la "Coupe Mayi 

Elizaga".



Le 28 juillet 1929, Mayi épouse l'ingénieur Louis Lebrun, en l'église de Saint-Jean-de-Luz et ce 

mariage est un événement solennel. La presse locale relate la cérémonie : d'une part,

l'hebdomadaire Eskualduna, dans un article en Basque, et d'autre part en français dans le 

quotidien La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz.

Son mari, Louis Lebrun, est issu d'une famille puissante, avec un père officier militaire de haut 

rang dans l'armée française et il est nommé à la Légion d'honneur en 1931.




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MARIAGE DE MAYI ELISSAGUE ET LOUIS LEBRUN
EGLISE SAINT-JEAN-DE-LUZ 28 JUILLET 1929


La veille, le 27 juillet, un mariage civil est célébré devant le Maire de Saint-Jean-de-Luz, Marcel 

Hiribarren. Cependant, Mayi étant membre de l'Action Française et que le Pape Pie XI avait 

prononcé une peine d'excommunication à tous les membres de l'Action Française, le curé de Saint-

Jean-de-Luz, pour pouvoir les marier, dut demander une autorisation spéciale à l'évêque, arguant 

du fait que son mari était républicain.



Le couple s'installe à Paris, où son mari avait exercé sa profession. On aurait pu penser que 

l'atmosphère intellectuelle parisienne de ces années-là serait intéressante pour l'écrivaine, mais ce 

n'est pas le cas, car à partir du mariage, elle n'a presque rien écrit de plus ; le peu qu'elle a écrit, 

elle l'a fait en Basque.



Probablement, la décision d'arrêter d'écrire correspond à la conception strictement traditionaliste 

que Mayi avait de la femme, du mariage et de la société : à son avis, le rôle d'une femme mariée 

n'était pas de s'occuper de la littérature, mais de s'occuper du mari, des enfants et de la maison.



Lorsqu'elle vivait Paris, Mayi avait l'habitude de venir l'été au Pays Basque et dès qu'elle en avait 

l'occasion. Ayant mis de côté l'écriture, elle avait mis toutes ses forces à s'occuper de sa fille 

Mayita et de son fils Jean-Charles.



Le Krach de 1929 réduit considérablement la fortune de son père Joachim. L'été, Mayi vient au 

Pays basque avec toute sa famille, mais non plus à Souraïde ou à Saint-Jean-de-Luz, mais dans 

une ferme que la famille de son mari possède à Lecumberry et elle va voir ses parents lors de 

brèves visites.



Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle perd deux amis Laurent Apestéguy et Edmond Blazy, 

puis son père Joachim, après quelques mois de paralysie.



Diagnostiquée d'une maladie grave, les meilleurs médecins français sont impuissants à la guérir et 

elle meurt le 19 août 1941, à 41 ans, à l'Hôpital de Bayonne. Ses funérailles ont lieu à Souraïde

avant d'être inhumée à Saint-Jean-de-Luz.




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