PROVERBE DU 18 OCTOBRE 2024 (SAINT LUC) (SAINTE GWENN) (SAINT ISAAC JOGUES) (EDWIGE) (HAITZ).
GWENN : Gwenn (sainte Blanche en français) ou Gwen, Guen ou Gwendoline est surnommée en breton Teir Bronn ("aux trois seins") parce qu'elle a enfanté au moins trois saints, les jumeaux Guéthenoc et Jacut, puis saint Guénolé, ainsi qu'une sainte, sainte Clervie.
18 OCTOBRE SAINTE GWENN
Gwenn est l'épouse de saint Fragan et ils étaient originaires du Pays de Galles et vivaient au 5ème siècle.
Sainte Gwenn est la protectrice des enfants, et est invoquée par les mères manquant de lait.
LUC : Médecin d'Antioche converti par saint Paul, Luc est l'auteur du troisième Evangile et des Actes des Apôtres.
18 OCTOBRE SAINT LUC
Luc est le seul évangéliste qui apporte des précisions sur l'enfance de Jésus, ce qui donne à penser qu'il côtoya Marie, la mère du Christ, dans sa vieillesse.
Luc défend Paul contre ses détracteurs, afin de prouver qu'il mérite aussi bien que Pierre le titre d'apôtre, et il se fait un ardent propagateur de ses idées.
Luc est le saint patron des peintres et des médecins.
Il est représenté dans l'iconographie chrétienne par un taureau.
18 OCTOBRE SAINT LUC L'EVANGELISTE
ISAAC JOGUES : Saint Isaac Jogues naît le 10 janvier 1607 à Orléans (Royaume de France) et meurt le 18 octobre 1646 à Ossernenon (Confédération iroquoise).
18 OCTOBRE SAINT ISAAC JOGUES
C'est un missionnaire jésuite français parti évangéliser les Amérindiens d'Amérique du Nord.
Il est béatifié le 21 juin 1925 par le pape Pie XI.
Il fait partie du groupe des 8 martyrs canadiens canonisés le 29 juin 1930 par le pape Pie XI.
Il est commémoré le 18 octobre, collectivement le 19 octobre , et au Canada le 26 septembre.
HAITZ : Gaztelua (Uztarizen). Gaztelaniaz "Pedro" Alkantarako eguna.
Hitz arrunta ("harria, malkorra, barga"), Itun Berriko Petrus-en baliokide dena. Aldaerak : Harkaitz eta mendebaldeko euskarako eta erronkarierako Atx.
ATX : Usuko hitza Bizkaian, eta erronkarieraz ere erabilia lehenago.
Un décès du 18 octobre : Jean-Dominique Cassini de Thury, dit Cassini IV ou le comte de Cassini.
JEAN-DOMINIQUE CASSINI 1748
Né le 30 juin 1748 à l'Observatoire de Paris - Mort le 18 octobre 1845 à Thury-sous-Clermont (Oise, Hauts-de-France).
C'est un astronome et cartographe français.
Cassini fait ses études secondaires au collège du Plessis à Paris, puis chez les Oratoriens à Juilly.
En 1768, il voyage sur l'Océan Atlantique en tant que "commissaire pour l'épreuve des montres marines".
En 1770, il est élu adjoint astronome à l'Académie royale des sciences, dont il devient membre associé en 1785.
En mai 1781, il a un fils Alexandre Henri Gabriel de Cassini.
Il remplace son père, malade, à l'Observatoire, dont il est nommé directeur en 1784.
Cassini travaille à la carte de France, qu'il donne à l'Assemblée nationale en 1789.
Au début de la Révolution française, il participe aux travaux de la commission chargée de préparer le système métrique.
Il invente en 1792 une boussole de déclinaison dite absolue.
Dénoncé, il est incarcéré pendant 7 mois de février à août 1794.
Relâché, il se retire dans son château de Thury (Oise), commune dont il devient maire.
Ayant démissionné de plusieurs fonctions, il accepte néanmoins, en 1799, son élection comme membre de la section d'astronomie de la nouvelle Académie des sciences.
Puis, il se lance dans la politique, étant élu à deux reprises Président du Conseil général de l'Oise, la deuxième fois de 1817 à 1819.
Il publie également de nombreux écrits polémiques pour défendre le prestige scientifique de sa famille.
Cassini meurt le 18 octobre 1845.
CASSINI IV
Voici le proverbe du vendredi 18 octobre 2024 :
SAN-LUKAS DUK, ESKOLARAT BEHAR DUK.
C'est la Saint-Luc, il te faut aller à l'école.
RENTREE DES CLASSES 1903
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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La guerre civile espagnole, du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939, contraint plusieurs centaines de milliers de Républicains et de Basques à l'exil dans le monde entier.
PROVERBE DU 17 OCTOBRE 2024 (SAINTE SOLINE) (SAINT IGNACE) (SAINT BAUDOUIN) (AITZOL).
SOLINE : SainteSolineest une vierge et martyre originaire du Poitou.
17 OCTOBRE SAINTE SOLINE
Canonisée par l'Eglise catholique, Soline est fêtée le 17 octobre.
Il n'existe aucune information précise ou fiable sur la vie de Sainte Soline. Certaines sources la situent souvent à la fin du 3ème siècle, vers 290. D'autres indiquent que son martyre aurait eu lieu vers l'an 80.
Soline a donné son nom au village poitevin, Sainte-Soline, et à l'église paroissiale qui s'y trouve.
IGNACE : Saint Ignace d'Antioche ou Ignace le Théophore, naît vers 35 dans la province de Syrie et meurt à Rome en martyr, en 107 ou 113.
17 OCTOBRE SAINT IGNACE D'ANTIOCHE
Ignace est le 3ème évêque d'Antioche après saint Pierre et Evode, à qui il succède vers 68.
Probablement disciple direct des apôtres Pierre et Jean, Ignace est surtout connu pour ses lettres apostoliques qui le font ranger parmi les Pères apostoliques, et la deuxième génération des Pères de l'Eglise.
C'est un saint pour l'Eglise catholique qui le fête le 17 octobre (ce fut longtemps le 1er février).
BAUDOUIN : Baudouin est le cinquième enfant de Blandin dit
Blandin-Bason et de Salaberge de la lignée des Sicambres.
17 OCTOBRE SAINT BAUDOUIN DE LAON
Chanoine de la cathédrale et archidiacre de Laon, dans le royaume de Neustrie, au temps des rois mérovingiens, Baudouin est assassiné en 679 sur ordre du terrible Ebroïn, maire du palais des rois francs de Neustrie.
Baudouin, en étymologie germanique signifie : audacieux ou courageux (bald) et ami (win).
Il est inhumé dans l'abbaye Notre-Dame de Laon.
AITZOL :1936eko gerla hastean Hernaniko hilerrietan tiroz hil zuten Jose Ariztimuño "Aitzol" euskaltzale apeza.
Jose Ariztimuño Olaso (Tolosa, 1896 - Hernani, 1936) idazlearen goitizena, bere deituren hasierak batuz lortua : A(r)itz + ol.Aitzol apaiza izan zen, Yakintza aldizkariaren sortzailea eta Euskaltzale elkarteko zuzendaria. 1936an Lapurditik Bilbora itsasonziz zihoala matxinatutako soldaduek preso hartu eta Hermaniko hilerriko hormaren kontra fusilatu zuten. Bere lanik ezagunena La Muerte del Euskera ("Euskararen heriotza") dugu.
JOSE ARIZTIMUÑO OLASO 1936
Un décès du 17 octobre : Frédéric Boissonnas.
PHOTOGRAPHE FREDERIC BOISSONNAS 1900
Né le 18 juin 1858 à Genève (Suisse) - Mort le 17 octobre 1946 à Genève (Suisse).
Frédéric est issu d'une famille d'artistes genevois et passe son enfance à Genève.
Inscrit à l'Ecole Privat, il poursuit ses études au Collège Calvin et étudie le dessin à l'Ecole des beaux-arts, avec le peintre Barthélemy Menn.
Dès 1879, pour se former aux techniques photographiques, il va passer 8 mois au studio de Friedrich Brandseph à Stuttgart, avant de repartir en 1880 pour un autre stage à Budapest chez Karoly Koller, le photographe des cours d'Europe.
En 1887, à la suite d'un problème de santé de son père, il se décide à reprendre l'atelier de photographie et il va photographier un public genevois de plus en plus large.
Adepte du pictorialisme, Frédéric participe à de nombreuses expositions organisées par ce mouvement à Vienne, Londres, Paris et Bruxelles.
En 1887, il est membre de la Société genevoise de photographie et obtient une médaille d'argent à l'exposition de photographie de Toulouse.
Il va recevoir ensuite des récompenses pour ses travaux et son atelier attire une clientèle toujours plus nombreuse.
En parallèle à la photographie, il publie dès 1889 des articles, des ouvrages scientifiques ou photographiques et il participe à des livres illustrés, articles et éditions diverses, des publicités en tant que photographe et illustrateur ou auteur.
En avril 1890, Frédéric épouse Augusta Magnin, avec laquelle il aura 9 enfants.
En 1896, il prend part à l'Exposition nationale suisse à Genève et il occupe le "pavillon Boissonnas".
En août 1900, un jury international lui décerne le grand prix de photographie, distinction considérable de l'Exposition universelle de Paris.
Dès 1900, il illustre plusieurs livres de Guillaume Fatio.
Vers 1900, Frédéric se lie avec l'écrivain genevois Daniel Baud-Bovy, avec lequel il va réaliser de nombreux projets, tant des voyages que des publications.
En 1911, l'Académie française lui décerne le prix Charles-Blanc, avec Daniel Baud-Bovy, comme co-auteur.
De 1912 à 1919, il va faire de nombreux voyages en Grèce, publiant par la suite 14 albums photographiques dédiés à la Grèce.
La Première Guerre mondiale précipite ses activités dans de graves difficultés financières.
De 1920 à 1933, il continue à voyager en Grèce et en Egypte, pour publier des livres et même un film documentaire sur la Grèce.
Dans les années 1930, ruinés par les diverses entreprises éditoriales et les crises économiques mondiales, Frédéric et Augusta Boissonnas sont réduits à vendre leurs propriétés par morceau.
Ils finiront leurs jours chez leurs enfants.
Il meurt le 17 octobre 1946, à 88 ans.
PHOTOGRAPHE FREDERIC BOISSONNAS
Voici le proverbe du jeudi 17 octobre 2024 :
ARRATSEAN BEZTI, GOIZEAN BILUZI.
Habillé le soir, nu le matin.
(se dit du feu dans l'âtre)
FEU DANS L'ÄTRE DE LA CHEMINEE
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UN MATCH DE RUGBY ENTRE SJLO ET BÉZIERS O. E. C. EN 1934.
Le Saint-Jean-de-Luz OLympique est un club de rugby, basé à Saint-Jean-de-Luz en Labourd, fondé en 1927.
EMBLEME DU SJLO RUGBY PAYS BASQUE
Créé en 1927, SJLO débute en 4ème série du Comité Côte Basque en 1928 et il va chaque saison
grimper un échelon pour se trouver en 1937 aux portes de la 1ère division et en 1938 y accéder.
Voici ce que rapporta au sujet de ce match important en 1934, le quotidien local la Gazette de
Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 3 mars 1934 :
"Nouvelles de Saint-Jean.
En rugby.
— C'est demain dimanche à 14 heures 30 que se joue à Layas la finale du championnat de France de la poule D de promotion. Le Saint-Jean-de-Luz Olympique reçoit pour la circonstance l'équipe première du Béziers O.E.C., qui a le grand honneur de représenter le Comité du Languedoc.
Si le temps le permet, il y aura beaucoup de monde à Layas. D'ailleurs la valeur des deux équipes en présence suffira pour attirer la foule des grands jours.
1928 TERRAIN DE LAYAS SAINT-JEAN-DE-LUZ PAYS BASQUE D'ANTAN
D'un côté Béziers a battu en championnat l'excellence équipe du C.A. Lannemezan, leader du championnat d'Armagnac-Bigorre ; l'équipe biterroise est composée d'éléments très rapides surtout dans les lignes arrières, c'est-à-dire que la partie sera toute de jeu ouvert.
Quant au Saint-Jean-de-Luz Olympique que nous pouvons affirmer que l'équipe est en grande forme et pour cela nous renvoyons nos lecteurs aux appréciations du "Vieux des Tribunes" dans le Courrier de Bayonne et à "Jean Victor" dans l'Indépendant de Pau. Le "Vieux des Tribunes" dit ceci : "Venu à Picquessarry pour voir mes amis du St-Jean-de-Luz Olympique je puis vous affirmer qu'ils valent le déplacement. Par son excellente conception du jeu, sa crânerie dans l'offensive, sa belle vitesse, l'équipe luzienne a produit sur le public la meilleure impression. Je sais tels connaisseurs — Guichemerre et Lacazedieu — qui ne cachaient pas après la partie leur étonnement admiratif. Et puis c'est une équipe basque "cent pour cent".
L'indépendant Sportif de Pau, écrit ceci :
"Equipe complète possédant une excellente conception de jeu, risquant sa chance en toute occasion sans cependant rien laisser au hasard, le Saint-Jean-de-Luz Olympique apparaît tout à fait digne de figurer dans la division d'excellence et bien que débutant en promotion il peut d'ores et déjà souffrir la comparaison avec bon nombre d'équipes des catégories supérieures."
Nous sommes sûrs que dimanche pas un sportif luzien ne manquera d'assister au plus joli match de la saison et un des plus importants pour l'avenir de notre club.
Le coup d'envoi sera donné, à 14 heures 30 par M. Courrèges d'Armagnac-Bigorre."
Finalement, le Saint-Jean-de-Luz Olympique a battu Béziers O.E.C par 11 points (3 essais, 1 but)
à 0.
En 1934, les Luziens remportent le titre de Champion de Côte Basque en "Promotion" tout en
accédant aux 1/2 finale du Championnat de France où, à Tarbes, il chute devant l'Avenir
Olympien Toulousain par 8 à 5. Mais les Luziens eurent match gagné sur tapis vert, mais bien
trop tard pour jouer la finale, gagnée par l'Avenir Olympien Toulousain devant Millau par 18 à 0.
PROVERBE DU 16 OCTOBRE 2024 (SAINTE EDWIGE) (SAINTE MARGUERITE-MARIE) (SAINT GALL) (HEGOI).
EDWIGE : Edwige naît en 1174 à Andechs (Bavière, Allemagne).
16 OCTOBRE SAINTE EDWIGE DE SILESIE
Cette princesse bavaroise du 12ème siècle est la belle-soeur du roi Philippe-Auguste.
Edwige est élevée à l'abbaye des Bénédictines de Kitzingen (Bavière).
A 12 ans, Edwige épouse le duc de Silésie, Henri 1er le Barbu.
Par sa grande piété, le couple montre la voie aux monarques saints du 13ème siècle, comme Saint Louis.
Edwige aide les nécessiteux, marchant pieds-nus en toute saison, distribuant sa fortune à l'Eglise et aux pauvres.
Après la mort de son mari en 1238, après 52 ans de mariage, Edwige se retire à l'abbaye des cisterciennes de Trebnitz, où elle décède le 14 octobre 1243.
Edwige est canonisée en 1267 par le pape Clément IV.
Elle est la patronne de Berlin, de la Silésie et de sa capitale Wroclaw, de Trzebnica, du diocèse de Görlitz, d'Andechs et de Cracovie.
16 OCTOBRE SAINTE EDWIGE
MARGUERITE-MARIE : Marguerite Alacoque, en religion soeur Marguerite-Marie, naît le 22 juillet 1647 à Verosvres (Saône-et-Loire) et meurt le 17 octobre 1690 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
16 OCTOBRE SAINTE MARGUERITE-MARIE
C'est une religieuse de l'ordre de la Visitation, mystique et inspiratrice du culte du Sacré-Coeur de Jésus et reconnue sainte par l'Eglise catholique.
Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d'une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement, et elle préfère le silence et la prière aux jeux de son âge.
A 9 ans, après sa première communion, Marguerite pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant 4 ans.
Ayant fait le voeu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur le champ. En reconnaissance, le jour de sa confirmation, elle ajoute le prénom "Marie" à son prénom de baptême.
Devenue orpheline de père, elle est recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentent.
En mai 1671, à 24 ans, elle entre au monastère et, en novembre 1672, elle prononce ses voeux perpétuels et continue ses flagellations.
Peu après son entrée au monastère, Marie-Marguerite reçoit plusieurs apparitions privées du Christ.
Avec le père Claude La Colombière, elle commence le culte du Sacré-Coeur et établit la pratique de l'Heure Sainte, priant, étendue par terre, le visage contre le sol, depuis onze heures du soir jusqu'à minuit, le premier jeudi de chaque mois.
Elle pratique la dévotion des 9 premiers vendredis du mois.
Elle meurt le 17 octobre 1690, à 43 ans.
L'ouverture de l'enquête diocésaine en vue de sa béatification commence le 15 octobre 1714, sous le pontificat du pape Clément XI.
Le pape Léon XII la proclame "Vénérable" en mars 1824, 134 ans après sa mort.
Le pape Pie IX la béatifie en août 1864, puis canonisée en mai 1920, par le pape Benoît XV.
GALL : Gall de Suisse ou Gall d'Hibernie naît en Irlande vers 550.
16 OCTOBRE SAINT GALL DE SUISSE
C'est le fondateur de l'abbaye de Saint-Gall en Suisse.
Gall meurt le 16 octobre et il est fêté le 16 octobre.
C'est un saint catholique et orthodoxe.
HEGOI : J.M. Satrustegiren izendegia eta J.M. Barandiaranen hiztegi mitologikoa.
Hegoaldetik datorren haizearen izena.
Une naissance du 16 octobre : Jean Grave.
MILITANT ANARCHISTE JEAN GRAVE
Né le 16 octobre 1854 au Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme) et mort le 8 décembre 1939 à Vienne-en-Val (Loire).
C'est un militant anarchiste français.
Initialement socialiste, Jean devient communiste libertaire à partir de 1880.
Savetier devenu journaliste révolutionnaire, indéfectiblement lié à Kropotkine, il est un des pionniers de l'anarchisme en France.
Né en Auvergne, dans une famille pauvre qui quitte cette région en 1860 pour s'installer à Paris, il commence à étudier à l'école des frères.
Il publie, en 1892, La société mourante et l'anarchie, vulgarisation des thèses de Kropotkine qui lui vaut par la suite, après le vote des lois scélérates, deux ans de prison et 1 000 francs d'amendes pour provocation au pillage, au meurtre, au vol, à l'incendie, etc...
Jean crée, en mai 1895, la revue Les Temps nouveaux qui fait paraître plus de 900 numéros auxquels collaborent des auteurs et artistes comme Kropotkine, Elisée Reclus, André Girard, Pierrot, Octave Mirbeau, Félix Fénéon, Camille Pissarro, Maximilien Luce, Charles Angrand.
Il écrit aussi Les aventures de Nono, une utopie libertaire pour enfants.
Il est, en 1916, l'un des signataires du Manifeste des Seize, réunissant plusieurs militants anarchistes de longue date qui prennent parti pour le camp des Alliés.
Pour sa garde vigilante de la "pure doctrine" communiste libertaire, il reçoit les critiques de plusieurs libertaires dont Victor Serge et Rirette Maîtrejean qui l'accusent de sectarisme.
Jean livre une critique peu élogieuse dans Les Temps nouveaux, en juillet 1909, des mémoires publiées par Victorine Brocher Souvenirs d'une morte vivante, critiquant l'omission des événements du 22 janvier 1871.
Il meurt le 8 décembre 1939, à 85 ans.
MILITANT ANARCHISTE JEAN GRAVE
Voici le proverbe du mercredi 16 octobre 2024 :
ASTOAK ESAN LEIO MANDOARI "KEN AKIT ORRAGO, BEHARRI LUZE !"
L'âne au mulet : "Eloigne-toi de moi, longues oreilles !"
RENTRANT DU MARCHE PAYS BASQUE D'ANTAN
(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)
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